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Steffi à la découverte de nouvelles saveurs

Steffi Vertriest x Panos

FAITES CONNAISSANCE AVEC STEFFI

Steffi – réputée en Flandre de la plateforme Njam! tv qui abrite toute une série de projets de cuisine – est psychologue, experte alimentaire et sommelière de thé et, surtout, elle est une adepte d’un mode de vie sain. Sa vision est très large : il faut engager la réflexion par rapport à ce que l’on mange, mais aussi par rapport à tout ce qui nous entoure et à toutes les choses qui nous importent. Steffi a écrit des livres de cuisine et de santé, elle a aussi développé une ligne de thé biologique AMBAR.

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Qui est Steffi ?

Steffi n’a pas toujours été une mangeuse saine. Durant ses études, ses petits-déjeuners se composaient de hamburgers et de boissons énergisantes. À un moment donné, elle a bouleversé son régime alimentaire et adopté un mode de vie nettement plus sain. Son expérience lui a appris les bienfaits pour l’organisme d’un mode de vie plus sain et plus conscient. Elle souhaite en convaincre tout le monde.

Steffi Vertriest x Panos

Les nouveaux cracks gustatifs de Steffi

Qui et quels sont les vrais cracks gustatifs pour Steffi ?

  • Mon slogan préféré : All glory comes from daring to begin (Toute gloire vient de l’audace de commencer).
  • Mes saveurs préférées : gingembre, cacahuète et cannelle.
  • Mon produit préféré : les feuilles de thé du Camellia sinensis.
  • Ma cuisine préférée : la cuisine asiatique et du Moyen-Orient.
  • Mon pays préféré : le Vietnam.
  • Mes livres préférés : Ottolenghi.
  • Mon chef préféré : Rene Redzepi.
  • Mon IG préféré : @noorishbynoor
  • Inspiration télévisuelle préférée : Anthony Bourdain.
  • Restaurant préféré : Nuoc Mam – Anvers, La Paloma – Ibiza.

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Quelles inspirations puiser dans la cuisine du monde?

Le monde est notre huître, il suffit de considérer l’inspiration des cuisines du monde dans nos vies. De nos jours, il n'y a quasiment plus un village ou une ville où l’on ne trouve pas d’endroit pour manger des sushis, de la cuisine thaïe ou chinoise. Les livres de cuisine des « autres cuisines » sont légion. Et les accents du monde entier se donnent rendez-vous dans nos assiettes. Cela rend notre cuisine locale encore plus riche, n’hésitez donc pas à expérimenter avec toutes ces saveurs !

Sortir des sentiers battus

Auparavant, j’étais ce qu’on peut qualifier une mangeuse difficile. S’il m’arrivait d’apprécier un plat dans un restaurant, je le commandais d’office à nouveau la fois suivante. Oui, j’étais donc ce type de consommatrice. Les voyages que j’ai effectués par la suite ont fait atterrir des saveurs exotiques dans mon assiette, ce qui a considérablement élargi ma palette de goûts. J’en suis franchement reconnaissante, car dans notre monde globalisé, nous côtoyons tellement de cultures différentes. Cela fait belle lurette que nous nous sommes habitués au mezze, une entrée typique originaire de Turquie, comme les feuilles de vigne farcies à la viande hachée ou les pâtes à tartiner aux aubergines avec du pain. Ce qu’il y a de bien, c’est que vous pouvez intégrer de nombreux éléments de ces différentes influences dans votre cuisine. Pourquoi ne pas opter un jour pour un déjeuner sandwich avec une pâte à tartiner d’aubergine faite maison et très saine ?

Trois pays qui m’inspirent

Je séjourne régulièrement à Ibiza, on y rencontre des gens provenant des quatre coins du globe. Mes amis, par exemple, viennent d’Inde et d’Espagne et me régalent de plats hautement savoureux. Voici mes petits préférés :

1. Un dahl est un plat typique originaire d’Inde à base de légumineuses. Un mets végétarien, comme c’est souvent le cas pour les plats indiens. Les ingrédients de base sont l’oignon, la tomate et les lentilles. Les deux premiers comptent déjà parmi les classiques dans notre pays, le dernier se retrouve de plus en plus dans notre cuisine. Le dahl est souvent combiné avec des légumes supplémentaires et du riz ou du pain. Consultez Google et vous trouverez la recette !

2. Au mois de février, les amandiers d’Ibiza (Espagne) sont toujours en fleur, un spectacle superbe. Ils m’ont donné envie de travailler plus souvent avec des noix. À titre d’exemple, je réalise des gâteaux avec de la farine d’amande ou je saupoudre des plats d’amandes grillées pour leur donner ce petit croquant supplémentaire. Les noix regorgent également de vitamines et de minéraux précieux et s’avèrent bénéfiques pour nos os.

3. La cuisine libanaise représente aussi une grande source d’inspiration. Grâce au très populaire chef israélo-britannique Yotam Ottolenghi, cette cuisine a gagné en popularité dans notre pays. Et c’est totalement mérité, avec sa riche palette de saveurs. J’ai ai eu la chance de me rendre à Tel Aviv et j’étais stupéfait de ce qu’ils font avec les légumes. La cuisine végétarienne ne se résume pas à l’absence de viande ; rien qu’avec des pois chiches et des herbes aromatiques, on peut rajouter tellement de saveurs ou créer des plats à part entière. Le tout avec des ingrédients ou des plats que l’on trouve également ici, comme les falafels, les concombres, le baba ganoush… L’idéal pour un déjeuner sandwich sur le pouce ou en guise de dip à l’apéritif le week-end, mais toujours avec cette note d’exotisme supplémentaire !

Steffi Vertriest x Panos

Local et mondial : la combinaison parfaite

Le monde est devenu tellement petit, et dans le même temps, nous nous rendons compte de la nécessité des achats locaux pour vivre de manière plus durable et respectueuse de l’environnement. Mais rassurez-vous : il est parfaitement possible de préparer de succulents plats exotiques avec des produits locaux !

Le circuit court est tendance

La cuisine du monde n’est pas la seule à se montrer riche en goûts et trésors culinaires, notre cuisine est aussi extrêmement diversifiée. Une telle variété de pains et de sandwiches, c’est typiquement belge. Combinez le local et le global et vous obtenez le meilleur des deux mondes.

Depuis que les consommateurs ont affûté leur sens critique, les producteurs doivent suivre le mouvement et chercher des moyens de produire plus près du domicile. On le constate avec les avocats par exemple: autrefois, ils venaient de très loin (Amérique centrale et latine) mais désormais, ils sont également cultivés en Espagne. Leur production pour les consommateurs européens est donc nettement plus durable et plus respectueuse de l’environnement.

Plus que jamais, les circuits courts sont d’actualité, et la production locale et durable recueille, à juste titre, de plus en plus les faveurs du public ! La crise du coronavirus nous a tous sensibilisés aux bienfaits des circuits courts. Faites vos achats localement et soutenez votre agriculteur, votre maraîcher ou votre épicier local.

Local et global sont parfaitement conciliables

En quelques clics en ligne, on trouve des recettes de Chine ou du Vietnam. Comment ces influences lointaines sont-elles compatibles avec cette notion de local? C’est simple: en traduisant les ingrédients d’un plat du monde en ingrédients locaux. S’inspirer de la cuisine du monde et trouver ensuite les ingrédients à proximité, voilà un magnifique défi à relever. N’hésitez donc pas à expérimenter avec les pâtes à tartiner exotiques sur le pain et les dressings aux cacahuètes sur la laitue fraîche de chez nous.

Essayez de garnir un pain turc au moyen de courgettes et d’aubergines grillées et terminez par de l’huile d’olive, des tomates et des oignons de printemps. Si vous le désirez, rajoutez un peu de jambon ou de fromage et tartinez le sandwich de tapenade de tomates ou de pesto. Choisissez un falafel ou du houmous sur un petit pain belge, un mariage des plus harmonieux! Ou encore, incorporez des patates douces à votre repas en remplacement du riz. Et une dernière idée délicieuse (en n’oubliant pas de remercier Ottolenghi) : mélangez des dattes et des amandes grillées dans une salade d’épinards.

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Voici comment enrichir votre palette de saveurs!

Nous reconnaissons tous les saveurs de base : sucré, amer, acide et salé. Mais nous développons aussi notre propre palette de goûts. C’est ce qui explique que vous pouvez aimer quelque chose que d’autres personnes n’apprécient pas du tout. Mais il y a aussi moyen de s’entraîner à apprécier davantage de goûts !

Comment ma palette de goûts a évolué

Enfant, j’adorais les aliments épicés. Je me souviens d’un des premiers voyages lointains que j’ai fait avec mes parents. J’avais 10 ans et nous sommes allés à Bali, j’y ai particulièrement apprécié la cuisine ! Je supporte particulièrement bien la nourriture épicée et je suis tombée amoureuse de ces sauces aigres-douces. Ainsi, lorsque d’autres enfants me demandaient si c’était épicé, je répondais toujours « non, pas vraiment », et dès la première bouchée, leur palais était en feu. Mais au cours de ma période estudiantine, mon régime alimentaire ne fut guère optimal, que du contraire. Mon petit-déjeuner se composait de deux hamburgers accompagnés d’une boisson énergétique. J’étais très difficile et je mangeais souvent la même chose. J’en ai donc parcouru du chemin ! Aujourd’hui, j’apprécie vraiment une très large palette de saveurs. J’adore découvrir de nouveaux goûts. Comment en suis-je arrivée là ? Voici quelques-uns de mes conseils !

Check-list: voici comment ouvrir votre palette de saveurs

1. Osez essayer la nouveauté
Plus souvent qu’auparavant, dites : « J’aimerais goûter cela ! ». Pensez moins en termes de non, et reprenez-en une bouchée !

2. Faites preuve de patience

Quand mon père était petit, il s’est rendu en Italie avec mes grands-parents et il y a goûté, pour la première fois, à une pizza. Il n’a pas particulièrement aimé cela. Il en va de même pour les nouvelles choses que nous goûtons : au début, il y a toujours une certaine forme de résistance, et ensuite l’habitude creuse son sillon. Des recherches scientifiques ont démontré que les enfants doivent goûter un légume huit ou neuf fois avant d’être en mesure de l’apprécier.

3. Combinez avec d’autres saveurs ou ingrédients

S’il y a une saveur ou un ingrédient que vous appréciez moins, voire pas du tout, essayez de le combiner avec une autre saveur ou un autre ingrédient. Les chercheurs ont démontré que, dans le cas des enfants par exemple, ajouter quelque chose de sucré aux brocolis s’avère utile : ils aimaient le goût, donc cela les aide à apprécier plus vite les brocolis. Peut-être aimez-vous certains aliments lorsqu’ils sont frits dans un peu d’huile ou du beurre frais, parce que vous aimez ce goût salé ou savoureux ?

Si vous n’aimez pas les poivrons, essayez de les combiner avec des tomates dans une pâte à tartiner tomates-poivrons. Vous pourriez apprendre à apprécier au fur et à mesure les poivrons. Le pain peut aussi servir pour soutenir d’autres saveurs.

4. Mangez local en vacances

En vacances, ouvrez-vous l’esprit et essayez aussi souvent que possible les plats locaux !

5. Optez résolument pour l’expérience

Et si essayait de porter un peu moins d’attention à la nourriture ou son goût et de plus miser sur le ressenti général. Cuisinez quelque chose de nouveau et essayez de retirer de la satisfaction au fait de cuisiner et de manipuler des ingrédients frais. Humez-les, touchez-les !

6. Privilégiez l’authenticité

Nous optons de plus en plus pour des aliments non transformés et nous réclamons de l’authenticité, jusque dans nos assiettes. Achetez des produits entiers et non transformés de chez nous et goûtez aux saveurs profondes et naturelles. Plus vous mangez d’aliments non transformés, plus votre palette va s’apaiser et s’ouvrir à de nouvelles saveurs.